L’exemple d’Eliud Kipchoge
En mai 2017, lors de sa participation à un marathon, Eliud Kipchoge a été observé à plusieurs reprises en train de sourire en plein effort, sur des temps assez courts et réguliers. Ce sourire était en fait une stratégie en vue de se relaxer pour mieux affronter ses douleurs.
L’explication ci-dessous :
Il y a quelques années, des chercheurs se sont penchés sur les effets des expressions faciales sur la performance en course à pied.
Lors de cette étude, ils ont pu observer :
✔ une augmentation de 𝟮 % 𝗱𝗲 𝗹’𝗲𝗳𝗳𝗶𝗰𝗮𝗰𝗶𝘁𝗲́ 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗳𝗼𝘂𝗹𝗲́𝗲 𝗰𝗵𝗲𝘇 𝗹𝗲𝘀 𝗰𝗼𝘂𝗿𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗾𝘂𝗶 𝘀𝗼𝘂𝗿𝗶𝗲𝗻𝘁
❌ une perception de l’effort plus élevée chez ceux qui froncent les sourcils.
😊 Il semblerait que sourire amène un 𝗲́𝘁𝗮𝘁 𝗱𝗲 𝗿𝗲𝗹𝗮𝘅𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 (même en étant actif), ce qui diminuerait l’activité du système nerveux sympathique, et donc la fréquence cardiaque, ainsi que la tension musculaire.
➡ Le tout entraînerait une 𝗺𝗲𝗶𝗹𝗹𝗲𝘂𝗿𝗲 𝗰𝗼𝗻𝗰𝗲𝗻𝘁𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻, pour une amélioration du geste sportif : économie du mouvement, efficacité de la foulée…
De manière générale, sourire nous permet d’être plus relaxé émotionnellement parlant, afin d’être plus serein et efficace.
❗ Attention toutefois, pour que le sourire agisse, cela dépend de son authenticité.
Le sourire de Duchenne, tel qu’il est nommé en psychologie, est considéré comme authentique lorsqu’au-delà du mouvement de la bouche, les zygomatiques s’élèvent et les yeux sont pétillants.
C’est donc la totalité de votre visage qui exprime le sourire, et non seulement vos lèvres.
Sourire sur la totalité d’une course est sûrement compliqué. Ainsi, que je vous conseille de modéliser Eliud Kipchoge et vous appliquer à sourire environ tous les 2km pendant 30 secondes.